L'espace des jours 1 - Les paroles
Au Cabaret
Paroles & musique : Raf Rioux
À défaut de compter les étoiles
Je compte les clochards
Qui dorment aux chants des cigales
Y a plein de monde dehors
Qui s’aiment et qui trainent
J’entends de la musique au loin quelque part
Au Cabaret les gens chantent et dansent
Sur l’air d’une chanson tragique
Qui les rassemble tous et ensemble
Les âmes perdues n’attendent plus rien de magique
Depuis longtemps, tout le monde à besoin d’une dernière chance (2x)
Sous la lumière des lampadaires
Ça grouille partout
Le trottoir de la Main est une mer
Le temps est doux
Y a du sexe dans l’air
Et les amoureux me font penser à nous
Refrain
La fin des amours
Paroles & musique : Raf Rioux
Où étais-tu passé depuis la dernière fois
La dernière fois qu’on s’est vu
Quand c’était la fin, la fin de toi et moi
Et mon cœur en deux tu as fendu
Tu m’as manqué depuis la fin
Depuis la fin de nos beaux jours
Y as-tu repensé un peu enfin
À la fin de nos amours, à la fin de nos amours
Où étais-tu passé, t’es-tu marié mille fois
Ma foi, ta vie est un roman
Mille fois j’ai pensé à toi et moi
J’ai pensé t’aimer tout l’temps, tout l’temps, tout l’temps, tout l’temps
Tu m’as manqué, mais oublie ça
Tu ne m’auras pas un autre jour
Un autre jour dans ton lit et tralala
C’est la fin des amours, la fin des amours
Solo
La carte postale
Paroles & musique : Raf Rioux
Je suis sans nouvelle, sans nouvelle de toi
Depuis des jours, depuis des jours
Je regarde mes courriels mille fois
Tous les jours, tous les jours
Je n’t’ai pas vu depuis ce voyage
Qu’on a fait en suivant l’océan
Dans ton westfalia sans chauffage
On divaguait sous le firmament
On avait du vide dans la glacière
Que des idées et des rêves
Tu chantonnais tous les airs
Et parlais d’amour comme une trêve
Tu dis que tes ailes cherchent le vent
Quand je me réfugie dans ton cou
Tu lis Vigneault dans tes tourments
Et tu poses ta main sur ma joue
Je n’t’ai pas vu depuis ce voyage
Qu’on a fait en suivant l’océan
Les deux dans le même sac de couchage
Tu voulais voir La Nouvelles-Orléans
On est parti avec presque rien
Que notre linge sur le dos
Quelques billets pour faire le plein
Et une puff pour le grand rodéo
On refaisait le monde, un peu éméché
On croisait les doigts, faisait des vœux
On se racontait à petites gorgées
J’ai passé tout mon temps dans tes yeux
Tu conduisais en fumant des rouleuses
Et tu parlais de bonheur et de rien
Sur les routes cahoteuses
Tu veux le paradis au bout du chemin
Tu dis que tes ailes cherchent le vent
Moi, je l’entends siffler sous le capot
Tu lis Vigneault dans tes tourments
C’est ta façon de me tourner le dos
Je n’t’ai pas vu depuis ce voyage
Qu’on a fait en suivant l’océan
Les deux dans le même sac de couchage
Tu voulais voir La Nouvelles-Orléans
Tu m’as laissée sur le bord de la route
Debout dans l’accotement
Entre les camions et le doute
J’étais seule face au vent
Je suis rentrée chez moi enfin
Perdue entre l’espace des jours
J’ai tourné en rond sans fin
En espérant ton retour
Et puis un jour, une carte postale
Une pensée pour moi de toi
Des excuses un peu banales
Et aucune trace de toi et moi
Tu dis que tes ailes cherchent le vent
Tu m’écris de La Nouvelle-Orléans
Tu dis que tes ailes cherchent le vent
Tu m’écris de La Nouvelle-Orléans
Le St-Laurent
Parole & musique : Raf Rioux
Où est passé le printemps sur le Mont-Royal
Où sont passés les amants secrets à Montréal
Où sont passés les amis tombés dans l’oubli
Où sont passées nos racines, mangées par les fourmis
Les histoires d’horreur coulent dans le St-Laurent
Et les amours s’envolent aux quatre vents
Qui a fait les trous au fond des poches
Qui a fait les promesses qui s’effilochent
Qui connait les pauvres dans leurs HLM
Qui récolte la misère, qui est-ce qui la sème
Les histoires d’horreur coulent dans le St-Laurent
Et les politiques s’envolent aux quatre vents
Je sais d’où vient l’eau que je mets dans mon vin
Mais où vont les bateaux qui se perdent en chemin
Je connais la rivière qui serpente
Et j’me baigne dans l’ lac avec le monstre qui le hante
Les histoires d’horreur coulent dans le St-Laurent
Et les ressources s’envolent aux quatre vents
Les histoires d’horreur coulent dans le St-Laurent
Et les mots s’envolent aux quatre vents
Ton cerf-volant
Paroles & musique : Raf Rioux
J’ai grandi dans le coin, quelques rues plus loin
Passé les beaux quartiers d’antan, un coin oublié maintenant
Où les toits sont enneigés le soir, où le printemps arrive un peu plus tard
En bas de la côte, loin du firmament, où l’hiver traine un peu plus longtemps
On rêvait de voyages, nos têtes parsemées d’images
On s’enfuyait en douce, naïvement, pour faire la pluie et le beau temps
On était jeunes et déjà on s’aimait, mais t’es parti un premier juillet
On parlait du jour où on serait grands, on voyait jusqu’à la fin des temps
Que reste-t-il de nous maintenant
As-tu toujours ton grand cerf-volant
As-tu l’occasion de passer devant nos anciennes maisons
Le décor a changé là-bas, mais toi te souviens-tu de moi
J’ai vu passer quelques saisons, j’ai vu tomber nos murs de carton
J’ai pensé encore à toi hier, je nous revoyais sous les réverbères
Que reste-t-il de nous maintenant
As-tu toujours ton grand cerf-volant
Que reste-t-il de nous maintenant
Est-ce qu’il vol toujours ton grand cerf-volant
Que reste-t-il de nous maintenant
As-tu toujours ton grand cerf-volant